HISTORIQUE BREF
Un donateur, M. Boulen fut à l’origine de l’orphelinat qu’il créa en 1872. Ce père de cinq enfants se réjouit quand une des filles, Cécile, devient religieuse de Saint –Vincent de Paul et entre en religion sous le nom de Sœur Thérèse d’Avila. A cette occasion, son père lui donna en dot l’orphelinat, par convention avec la Maison-mère de Paris.
Cet établissement abritait un orphelinat de garçons, un orphelinat de filles et une école libre de filles.
En 1903, des classes externes ferment et ne rouvriront qu’en 1925 sous la direction de Mme Pichard, dans les baraquements abandonnés par l’armée anglaise après la guerre de 1914-1918.
En 1922 ou 1923, la partie centrale de l’orphelinat est ravagée par un incendie.
En 1939, l’école de filles quittera les baraquements et sera transférée dans une partie de l’orphelinat et prendra le nom de « Sainte Thérèse d’Avila »
Depuis 2008, l’Ecole Sainte-Thérèse d’Avila est associée à l’Institution Saint-Victrice.
Editorial de Mme Testu
Depuis le mois de septembre, plus d’une vingtaine de cinquièmes latinistes ont découvert qu’ils parlaient déjà la langue de Cicéron. Le domaine de la publicité (Rhinomer, Efferalgan, Juvena, Mars, Bifidus…) et le vocabulaire du quotidien (agenda, lavabo, album, index…) ont fourni leur premier terrain d’étude et montré la persistance de cette langue “morte”. Chaque jour, les élèves découvrent de nouveaux mots latins pour mieux apprendre leur langue et d’autres, comprendre les bizarreries de l’orthographe et constituer des familles de mots.
Le latin est aussi l’occasion de connaître la maison romaine en 5ème, la condition de l’esclave, les métiers et le clientélisme en 4ème et plein d’autres aspects en 3ème. Bientôt, nous aborderons les aspects plus politiques de Rome. Les textes choisis construisent chez l’élève des références qu’il pourra citer et permettent de porter un regard critique sur les apports littéraires plus contemporains.
L’apprentissage des déclinaisons se fait en classe en “rapant” légèrement et les révisions à la maison. Les contrôles sont nombreux et les 20/20 aussi… Bref, de quoi intéresser les futurs littéraires mais aussi pharmaciens, biologistes, fleuristes ou tout autre passionné de Sénèque ou de Phèdre.
Martine Testu
Match Profs-élèves
L’après-midi de ce mardi était sportive. Les classes de 5e, 4e et 3e se rencontraient pour déterminer l’équipe qui emporterait le droit de défier les professeurs. A ce jeu, les 3e A furent invincibles, même s’il faut saluer la performance des élèves de 5e B.
MAIS…
Cette année encore, malgré une résistance valeureuse des élèves de 3e A (soutenus et encouragés par leurs camarades et par leur professeur de lettres, Mme Trémauville), le match de volley-ball de cemardi 13 décembre a vu le triomphe des enseignants.
Il faut reconnaître que la puissance de MM. Chupin et Pichou, la dextérité de M. Dumouchel, la grâce aérienne de M. Quibel, la ténacité habile de Mme Goëb, le sens technique de M. Michel, la vision périphérique de M. Nivon, l’art de la passe de M. Sibenaler… et la vigueur du soutien de l’équipe éducative, oui, tout cela constituait un trop fort obstacle pour nos jeunes gens.
Un temps menacée, la Dream team pédagogique a su retourner la tendance pour s’imposer, sous l’arbitrage impartial de M. Oural.
Rappelons que l’équipe des élèves était composée de Grégoire, Paul, Olivier, Quentin, … et les autres.
L’admiration des élèves pour leurs maîtres s’en est trouvée encore renforcée, à l’image de Noure qui est maintenant « supportrice officielle » des professeurs.
Le score final est donc de 25/19 et 25/7.
Bravo encore aux professeurs.
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Atelier BRIDGE
NOUVEAU A SAINT-VICTRICE et ouvert aux élèves de 6e
un ATELIER BRIDGE
à partir du lundi 09 janvier 2012
en salle B21
Pourquoi ne pas développer autrement ses qualités d’analyse, voire renforcer une approche mathématique ?
Les ateliers bridge existent depuis le début des années 90. Sous un aspect ludique, le bridge se positionne comme une activité intellectuelle qui vise à développer chez les jeunes la stratégie, l’anticipation, la maîtrise de soi, la déduction, l’analyse, la mémorisation, la logique. Tous les éléments nécessaires aux enfants pour réussir leur future vie d’adulte.
Les témoignages d’enseignants démontrent que le bridge apprend à se concentrer, à être attentif, à prendre des décisions. Le fait de jouer en association avec un partenaire développe le sens de la communication, donc l’esprit d’équipe.
En fin de primaire, il nécessite des efforts simples, mais multiples : calcul mental, observation, déductions.
La période du collège, qui présente souvent des difficultés de passage du concret à l’abstrait, est certainement celle où le bridge apporte le meilleur complément de transition entre le particulier et le général.
Viens nous rejoindre chaque lundi, de 16h30 à 17h30.
Renseignements auprès de M. Chupin
Fichier word ici.
Echange franco-allemand JOUR 8
Echange franco-allemand DERNIERE LIGNE DROITE
9h00 : Nous montons dans notre carrosse, direction Wuppertal. Deux missions nous y attendent.
Expédition « Temps libre » afin d’effectuer les derniers achats… Un petit cadeau pour mon grand frère, une petite babiole pour ma petite soeur, des chocolats pour mom papa (il est gourmand, mon papa !), une écharpe pour ma maman… Et surtout, un petit bouquet de fleurs pour ma « maman allemande » afin de la remercier et de lui dire combien, grâce à elle, ces 10 jours ont été agréables.
11h45 : Rassemblememt pour rejoindre notre navette spatiale.
12h20 : Départ en fusée Ariane vers l’Opéra de Wuppertal (Je ne vous donne pas le nom exact en allemand, je suis bien incapable de l’orthographier correctement ! S’il vous plait ne le répétez pas à Monsieur Gouteux, il pourrait… m’en vouloir.)
13h02 (à peu près)… Nous nous installons dans les fauteuils et assistons à une pièce de théatre en allemand : Les aventures d’un petit vampire… Demandez-leur devous raconter quand ils rentreront… Personnellement, je n’ai rien compris au texte (enfin pas grand’chose) mais j’ai compris toute l’histoire… J’ai beaucoup aimé.
14h47 : La sonde interspatiale Pullman IV nous reconduit à la Sophie-Scholl où, sous une neige qui s’est mise à tomber à gros flocons, toutes les familles nous attendent dans la Mensa pour le Kaffeetrinken… Des tables dressées et décorées par les parents avec un esprit de Noel ; des gâteaux préparés par les familles ; des discours ; des applaudissements ; et LA fameuse « Remise des Fleurs aux Mamans« … Un grand moment d’émotion pour ces mamans qui ont, durant plus d’une semaine, considéré nos 41 petits Francais et petites Francaises comme s’il s’agissait de leurs propres enfants… Mais aussi un moment intense pour nos « Petits » lorsqu’ils voient briller les visages de leurs désormais familles.
…
18h52 : A l’heure où je vous ecris, les capsules spatiales ont toutes regagné leurs station d’arrimage… La neige semble avoir fini de tomber.
Quoi qu’il en soit, nous vous donnons rendez-vous demain après-midi vers 17h30, sur le Parking de Saint-Victrice. Jén suis persuadé, vous serez tous bien à l’heure pour entendre vos enfants vous conter à leur manière, les histoires qu’ils ont vécues ici.
A très bientôt.
De votre correspondant en Allemagne, Patrick Nivon
Echange franco-allemand JOUR 7
Tout semble calme et serein autour de nous.
Profitez-en pour voir le site de l’école de Remscheid.
Echange franco-allemand JOUR 6 : « Comptes » des mille et une nuits
2 cars, 82 ados français et allemands, 7 degrés Celsius de température moyenne, 164 pieds en l’air, 6 fois de suite le Black Mamba, 4 loopings de suite sur le Tolocan, 287 souris estourbies, 360 degrés horizontalement et verticalement, 401 minutes de présence, 15000 pieds pour planer, 2624 dents qui prennent l’air, 1 croissant de lune, 164 yeux émerveillés et mille et une histoires à raconter…
Et tout ça avec zéro minute d’attente sous zéro goutte de pluie…
19 : heure effective (comme prévu) de notre arrivée à la Sophie-Scholl où nous confions nos 41 bambins aux familles pour 2 jours d’1 week-end qui s’annonce riche en événements… Bonne fin de semaine à tous.
De votre correspondant en Allemagne, Patrick Nivon.
Prochain épisode : Lundi 5/12 – Théâtre et Adventskafee.
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Echange franco-allemand JOUR 5
Tout d’abord, la météo. Les précipitations abondantes annoncées la veille par les spécialistes allemands se résumèrent à 30 minutes de gouttes à gouttes alors que nous circulions ce matin, à l’abri dans notre palace roulant. Le reste du temps fut très tempéré pour la saison et sec comme un été indien.
Notons également qu’après une heure de route (alors que les plus grands GPS en annonçaient une de plus à cause des bouchons), nous atteignîmes Bonn, où une place idéalement située (et libre !) attendait notre car.
Une bonne petite ballade sur les bords du Rhin, le temps d’avaler le pique-nique préparé par les familles et nous voilà partis pour une visite très intéressante, conduite par une guide francophone et passionnante, de la Maison de l’Histoire de la République Fédérale d’Allemagne (1945 à nos jours).
14h. Sortie du musée. Petit transfert en car. Déplacement à pieds sur quelques centaines de mètres. Nous voici au cœur de Bonn. Par groupes de 4 ou 5, ou plus, nos 41 aventuriers se mirent à explorer le Weihnachtsmarkt et ses rues adjacentes.
18h40. Dans quelques minutes, lorsque les 41 petits chanteurs du Chœur de Saint-Victrice auront épuisé leur répertoire de chansons (Un grand moment de l’échange, je vous assure !) nous aurons rejoint Remscheid où nous attendent les familles.
En bref, ce fut une très Bonn journée.
Dans le prochain épisode : Phantasialand.
De votre correspondant en Allemagne, entre Bonn et Remscheid, Patrick Nivon
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Echange franco-allemand JOUR 4 : L’Arche de Noël
Ce matin dès l’aube, à l’heure où la campagne ne blanchit pas encore (il a fait bon ici), la Sophie-Scholl-Gesamtschule a vu accoster l’Arche Pullman et ses 41 mamifères fraichement nourris et abreuvés.
Le temps d’un bilan de l’après-midi d’hier (fort varié dans les activités et positivement décrit par les protagonistes) et les flots bitumeux avalèrent à nouveau le luxueux vaisseau.
Escale à Oberbarmen où le fameux train suspendu nous fit flotter dans les airs, au-dessus de la Wupper. Direction le zoo de Wuppertal où de très nombreuses espèces animales ont pu contempler, le long des voies bordant leurs prés, nos énergumènes fraichement débarqués du Schwebebahn de Noël.
Une visite passionnante et pleine de rebondissements. Une longue bête à écailles, de l’espèce des reptiles (enfin du genre que Monsieur Gouteux ne fréquente guère), a été autorisée à ramper de mains en mains, de mains en bras, puis de bras en cous, sur nos quarante-et-une bêtes à poils… Enfin sur la presque totalité…
Sur le chemin du retour, avant que de voguer à nouveau vers la terre ferme de la Sophie-Scholl, une autre escale nous fut offerte qui permit à chacun de naviguer à vue dans les rues de Wuppertal, au milieu de son célèbre Marché de Noël. Un ravissement pour les yeux, les narines et les papilles …
15h30 : Retour à l’école où les correspondants et les bus nous attendaient.
Demain la journée sera longue… Capitale de l’ex-RFA, Bonn nous appelle !
De votre envoyé spécial de Remscheid, Patrick Nivon
Photos prise au Zoo de Wuppertal
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