Editorial de Mme Testu
Depuis le mois de septembre, plus d’une vingtaine de cinquièmes latinistes ont découvert qu’ils parlaient déjà la langue de Cicéron. Le domaine de la publicité (Rhinomer, Efferalgan, Juvena, Mars, Bifidus…) et le vocabulaire du quotidien (agenda, lavabo, album, index…) ont fourni leur premier terrain d’étude et montré la persistance de cette langue “morte”. Chaque jour, les élèves découvrent de nouveaux mots latins pour mieux apprendre leur langue et d’autres, comprendre les bizarreries de l’orthographe et constituer des familles de mots.
Le latin est aussi l’occasion de connaître la maison romaine en 5ème, la condition de l’esclave, les métiers et le clientélisme en 4ème et plein d’autres aspects en 3ème. Bientôt, nous aborderons les aspects plus politiques de Rome. Les textes choisis construisent chez l’élève des références qu’il pourra citer et permettent de porter un regard critique sur les apports littéraires plus contemporains.
L’apprentissage des déclinaisons se fait en classe en “rapant” légèrement et les révisions à la maison. Les contrôles sont nombreux et les 20/20 aussi… Bref, de quoi intéresser les futurs littéraires mais aussi pharmaciens, biologistes, fleuristes ou tout autre passionné de Sénèque ou de Phèdre.
Martine Testu