Latin
Un concours de latin !
Tous les latinistes de notre collège se sont retrouvés pour travailler de concert à une quarantaine de questions du Concours Académique qui avait pour sujet : « les héros et héroïnes ». Ils ont apprécié le goûter offert à cette occasion et la bonne ambiance. Très concentrés, ils ont su s’écouter et tenir compte des réponses des uns et des autres…
Art et pouvoir : les latinistes au Musée
Les latinistes de quatrième et troisième ont été attentifs aux commentaires de Monsieur Clément, conférencier au Musée des Beaux-Arts. Ils ont pu réfléchir aux moyens de pouvoir qu’offrent les Arts, hier et aujourd’hui. Avant la conférence, ils ont admiré la sculpture de Calder et après, ils ont prolongé la visite dans les salles de la peinture impressionniste. Voici quelques clichés :
Pourquoi choisir le latin à la fin de la classe de 6e ?
“Je suis en 6ème et je me demande si je dois “faire” du latin l’an prochain…”
– D’abord, tu vas t’apercevoir bien vite que le latin n’est pas une langue étrangère, il est présent tel quel dans nos expressions de tous les jours et il est à l’origine de la plupart de nos mots français. Chaque cours de latin permet d’approfondir le vocabulaire français, d’en expliquer l’orthographe, de trouver l’origine de mots anglais, espagnols et même de trouver des parentés avec les mots allemands. L’apprentissage des déclinaisons oblige à déterminer la fonction des mots et donc à faire beaucoup de grammaire. Le latin est donc un plus, pour le français. La civilisation romaine est abordée dans chaque séquence ; on découvre ainsi comment les Romains s’habillaient, mangeaient, vivaient en famille, pratiquaient leurs cultes, quels étaient leurs régimes politiques… Le latin apporte donc des connaissances générales.
“Cela va me prendre du temps ?…..”
– En 5ème, deux heures de cours ; en 4ème et en 3ème, trois heures permettent de respecter les programmes. En 5ème, un travail personnel de trente minutes à une heure par semaine permet de suivre très correctement. Les déclinaisons sont apprises en classe mais nécessitent absolument des révisions à la maison.
“Si je m’engage en 5ème, puis-je arrêter à la fin de l’année
- L’engagement en latin vaut le temps du cycle central, soit la 5ème et la 4ème, mais, bien souvent, il sera conseillé de persévérer jusqu’en 3ème.
“Dois-je être bon en français pour pouvoir suivre ?”
– Il n’est pas nécessaire d’en bon en français, il faut être curieux du fonctionnement de la langue et être capable d’absorber un surcroît de travail ; souvent, les “matheux” réussissent bien en latin car les cas et les règles instaurent un cadre loin d’être aussi « fantaisiste » qu’en français.
“On m’a dit que cela rapportait des points aux examens. C’est vrai ?”
- Au Brevet des Collèges et au Baccalauréat, le latin est valorisé et ne peut à l’inverse pénaliser. C’est le systèmes des options, avec une prise en compte des points au-dessus de la moyenne.
Maintenant, à toi de réfléchir avec tes parents…
Mme Testu
Editorial de Mme Testu
Depuis le mois de septembre, plus d’une vingtaine de cinquièmes latinistes ont découvert qu’ils parlaient déjà la langue de Cicéron. Le domaine de la publicité (Rhinomer, Efferalgan, Juvena, Mars, Bifidus…) et le vocabulaire du quotidien (agenda, lavabo, album, index…) ont fourni leur premier terrain d’étude et montré la persistance de cette langue “morte”. Chaque jour, les élèves découvrent de nouveaux mots latins pour mieux apprendre leur langue et d’autres, comprendre les bizarreries de l’orthographe et constituer des familles de mots.
Le latin est aussi l’occasion de connaître la maison romaine en 5ème, la condition de l’esclave, les métiers et le clientélisme en 4ème et plein d’autres aspects en 3ème. Bientôt, nous aborderons les aspects plus politiques de Rome. Les textes choisis construisent chez l’élève des références qu’il pourra citer et permettent de porter un regard critique sur les apports littéraires plus contemporains.
L’apprentissage des déclinaisons se fait en classe en “rapant” légèrement et les révisions à la maison. Les contrôles sont nombreux et les 20/20 aussi… Bref, de quoi intéresser les futurs littéraires mais aussi pharmaciens, biologistes, fleuristes ou tout autre passionné de Sénèque ou de Phèdre.
Martine Testu