6e
Pourquoi choisir le latin à la fin de la classe de 6e ?
“Je suis en 6ème et je me demande si je dois “faire” du latin l’an prochain…”
– D’abord, tu vas t’apercevoir bien vite que le latin n’est pas une langue étrangère, il est présent tel quel dans nos expressions de tous les jours et il est à l’origine de la plupart de nos mots français. Chaque cours de latin permet d’approfondir le vocabulaire français, d’en expliquer l’orthographe, de trouver l’origine de mots anglais, espagnols et même de trouver des parentés avec les mots allemands. L’apprentissage des déclinaisons oblige à déterminer la fonction des mots et donc à faire beaucoup de grammaire. Le latin est donc un plus, pour le français. La civilisation romaine est abordée dans chaque séquence ; on découvre ainsi comment les Romains s’habillaient, mangeaient, vivaient en famille, pratiquaient leurs cultes, quels étaient leurs régimes politiques… Le latin apporte donc des connaissances générales.
“Cela va me prendre du temps ?…..”
– En 5ème, deux heures de cours ; en 4ème et en 3ème, trois heures permettent de respecter les programmes. En 5ème, un travail personnel de trente minutes à une heure par semaine permet de suivre très correctement. Les déclinaisons sont apprises en classe mais nécessitent absolument des révisions à la maison.
“Si je m’engage en 5ème, puis-je arrêter à la fin de l’année
- L’engagement en latin vaut le temps du cycle central, soit la 5ème et la 4ème, mais, bien souvent, il sera conseillé de persévérer jusqu’en 3ème.
“Dois-je être bon en français pour pouvoir suivre ?”
– Il n’est pas nécessaire d’en bon en français, il faut être curieux du fonctionnement de la langue et être capable d’absorber un surcroît de travail ; souvent, les “matheux” réussissent bien en latin car les cas et les règles instaurent un cadre loin d’être aussi « fantaisiste » qu’en français.
“On m’a dit que cela rapportait des points aux examens. C’est vrai ?”
- Au Brevet des Collèges et au Baccalauréat, le latin est valorisé et ne peut à l’inverse pénaliser. C’est le systèmes des options, avec une prise en compte des points au-dessus de la moyenne.
Maintenant, à toi de réfléchir avec tes parents…
Mme Testu
LE PERE VARIN CHEZ LES 6e
Le Père Jean-Claude Varin, tout jeune prêtre de la paroisse de Bihorel, est venu se présenter aux classes de 6e, le jeudi 31 mars.
Les élèves l’ont écouté avec attention quand il a décrit l’organisation de la journée d’un prêtre. Lever tôt, prière, messe. Puis diverses activités comme aujourd’hui venir parler aux élèves de l’institution Saint-Victrice.
Alors que tout jeune il voulait devenir professeur, un appel intérieur lui répétait : « prêtre, pourquoi pas toi ? ».
Puis un échange intéractif s’est instauré :
« Comment êtes-vous devenu prêtre ? »
Un long parcours de 2 années à Paris puis 5 ans à Rome – Avez-vous rencontré le pape ?
Je l’ai vu oui ! mais vu seulement, pas précisément rencontré ! – Est-ce dur d’être prêtre ?
C’est une tâche exigeante car il faut se situer dans toutes les relations : amicales, professionnelles, mais je suis prêtre et heureux. … »
Le Père Varin est parmi nous pour 3 ans. Il a au sein de notre Institution la tâche de participer à la pastorale auprès de Madame Balland-Poirier et de préparer les enfants qui le souhaitent au baptême, à la première communion et à la profession de foi.
Brigitte du Plouy
LES 6e en FORET VERTE
Il pleut, il mouille, c’est la fête… des sixièmes !…
Vendredi 1er octobre, nos chers collégiens tout frais sortis du primaire eurent le bonheur de se rencontrer. Après quelques détours dans les rues de Bihorel et de Bois-Guillaume, au gré des explications de madame Longval-Bernier, professeur de géographie, les sixièmes a et c purent analyser l’espace urbain et résidentiel, les sixièmes b, quant à eux, essayaient vainement de perdre leurs accompagnateurs.
A l’orée du bois, ils travaillèrent leur fibre horticole grâce à la fabrication de jardins japonais, tous, les uns plus inventifs que les autres. Jusqu’alors, Ste Claire * avait consenti à maintenir un temps sec !
Mais, lors du pique-nique le climat normand fit des siennes !… Heureusement, la « canopée » joua son rôle de parapluie géant.
Rien ne venant entamer la bonne humeur des enfants, une course d’orientation se mit, coûte que coûte, en place alors que les baskets prenaient l’eau !…..
Bientôt, tous les résultats du podium seront affichés dans les classes !…
L’équipe des professeurs accompagnateurs
* la tradition voulait qu’on offre des œufs aux Clarisses (religieuses) pour que Ste Claire garantisse du beau temps ( !)
Mme LONGVAL-BERNIER
Les 6e présentent « Nos savants les plus célèbres »
Dans notre hall de l’école, tout au long de l’année, nous accrochons des exposés sur divers sujets et toutes les classes, les unes après les autres, y participent.
Cette fois, ce sont les élèves de 6e qui ont travaillé avec Madame Longval-Bernier sur le thème « LES SAVANTS ».
Tous ces hommes supposent des connaissances, et souvent ont une notoriété scientifique.
Parmi eux : Archimède, Euclide, Aristote, Hippocrate, Eratosthène, Socrate, Pythagore….
Chaque élève a choisi sa personnalité a mis à peu près deux jours de travail : recherche, découpage, collage.
Par exemple Joséphine a choisi d’approfondir ses connaissances sur Hippocrate ; Médecin, il arriva à faire admettre que la maladie n’est pas « un mauvais sort » mais qu’elle est liée à des facteurs environnementaux, à l’alimentation, et aux habitudes de vie.
Hector, lui, nous fait connaître Eratosthène : astronome, il a défini une carte mondiale et a découvert les nombres premiers.
Nos élèves de 6e nous apportent des réponses à toutes sortes de questions, voire à des applications quasi quotidiennes et très utiles.
« Par ce travail nous avons approfondi notre culture. » affirme l’un. « Nous sommes fiers de notre présentation dont tout le monde peut profiter dans le hall d’entrée. » se réjouit une demoiselle,
Reportage réalisé par Brigitte du Plouy grâce à Joséphine Toutain et Hector Mikolajczak