Patrick Nivon
Remscheid XIII – 1
Épisode 1 : Dimanche 1er décembre
9h30… Et voilà… Ça y est… Le grand jour est arrivé. Tous ces documents après lesquels il a fallu courir; toutes ces signatures qu’il a fallu réclamer; tous ces coups de téléphone passés à Remscheid; tous ces mails échangés; toutes ces démarches effectuées; aujourd’hui, c’est jour de récolte… On part en Allemagne !
Quelques instantanés à l’heure du départ.
*****
Visiblement, nous serons un peu plus que 37 🔽
*****
11h51 : Une petite pause et on repart…🔽
***
12h51 : Belgique en vue, droit devant !🔽
*****
13h11 : Arrêt pique-nique (photos à venir… « On ne photographie pas la bouche pleine »)
*****
15h56 : Tout roule ! Nous venons de passer Liège sans problème… Aucun bouchon !
*****
16h01 : Nous y voilà ! Nous passons une deuxième frontière.
*****
16h41 : Pause goûter. Distribution de crêpes… Merci Agathe.
*****
17h03 : La nuit tombe et les phares s’allument. Dans maintenant moins d’une heure, nous atteindrons la Sophie-Scholl-Gesamtschule. La tension monte…
*****
17h44 : Dans un petit quart d’heure on arrive. C’est le moment du petit briefing habituel afin de diminuer la taille de la petite boule au ventre.
*****
17h56 : Direction, la Mensa !
*****
18h21 : Ça y est, tous les appariements sont faits. Les familles emmènent leur petit Français et rejoignent les maisons.
Demain matin, nous aurons des choses à vous raconter.
D’ici là je vous souhaite une bonne soirée. Préparez-vous, les coups de téléphone vont bientôt retentir.
🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁🦁
À demain…
… von Ihrem Korespondenten der Saint-Victrice-Presseagentur, Patrick Nivon.
Le Castor nouveau est arrivé !
327 Petits Castors à Saint-Victrice
Pour la troisième année consécutive, les douze classes du Collège Saint-Victrice s’apprêtent à passer le Concours Castor Informatique. Depuis deux semaines, ils s’entraînent en salle informatique ou bien chez eux (pour les plus motivés) sur les sujets des années précédentes.
Dès la semaine prochaine, les épreuves officielles commencent pour eux. Mais revenons quelques minutes sur l’histoire de cet événement international qui portait au début, le nom de Berbras, et qui visait à promouvoir l’informatique ou la pensée informatique chez les élèves de tous âges.
Vilnius, 2003
L’idée de Bebras est née en Lituanie, du Prof. Valentina Dagiene de l’Université de Vilnius. Bebras est le mot lituanien pour «castor». Cette idée remonte à des discussions sur la manière d’attirer les élèves vers l’informatique, lors d’un voyage en Finlande en 2003. L’activité des castors sur les branches était tellement perceptible qu’elle suggérait le symbole du défi… Les castors sont d’une espèce tenace qui cherche la perfection dans son domaine d’activités. Leur travail quotidien semble être une épreuve : celui qui abat plus d’arbres coupera plus de ruisseaux… Le castor est travailleur, intelligent et vivant.
La France rejoint le projet en 2011
L’un des objectifs de Valentina Dagiene était de faire de Bebras une initiative internationale d’informatique dans les écoles. Depuis ses débuts, plusieurs pays européens ont rejoint Bebras : l’Estonie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne ont été les premiers à y adhérer en 2006. En 2007, l’Autriche, la Lettonie et la Slovaquie ont organisé leurs premiers défis Bebras. La République tchèque et l’Ukraine ont rejoint le défi en 2008. En 2011, la France, la Hongrie et la Slovénie s’y sont joints et le Japon a été le premier défi Bebras non européen. Des épreuves d’essai ont également été organisées en Belgique, au Canada, à Chypre, en Israël et en Espagne. En 2012, d’autres pays ont rejoint la communauté Bebras : la Bulgarie, la Suède et Taïwan.
« La pensée informatique »
La pensée informatique implique l’utilisation d’un ensemble de compétences et de techniques de résolution de problèmes que les ingénieurs en logiciel utilisent pour écrire des programmes et des applications. Le défi Bebras encourage les compétences en résolution de problèmes et les concepts informatiques, y compris la capacité à décomposer des tâches complexes en composants plus simples, à la conception d’algorithmes, à la reconnaissance de modèles, à la généralisation et à l’abstraction de modèles.
L’échange franco-allemand fait des envieux
Depuis lundi dernier, les élèves germanistes du collège Saint-Victrice reçoivent les correspondants allemands de la Sophie-Scholl-Gesamschulle de Remscheid qui les ont accueillis chez eux en décembre dernier. Un programme de 10 jours intenses leur permet de découvrir la culture française sous tous ses aspects, y compris dans son histoire antique. En effet, vendredi dernier, à l’aube d’un weekend qui les placent actuellement en immersion complète dans leurs familles normandes, tous ont arpenté les couloirs du temps, les antichambres de la Gaule et les champs de menhirs. Cette journée au parc Asterix qui réunit tous les jeunes de l’échange, à savoir plus de 70 correspondants allemands et français, reste un moment fondateur d’un échange que beaucoup aimeraient bien intégrer ;-)
Plus que quelques jours à passer ensemble, alors profitons de ces derniers moments privilégiés, partagés entre amis.
Bon dimanche à toutes et tous.
Ils sont arrivés !
À 18h05 précises, ponctualité allemande oblige, toute l’équipe de Remscheid est arrivée pour une période de 10 jours en Gaule. L’épisode retour de l’échange franco-allemand de l’Institution Saint-Victrice viens de commencer.
Journal d’une cure de montagne.
Sixième journée : Vendredi
7h30 : Lumières. _ » Réveil ! »
9h30 : Tout va de plus en plus vite. Les chambres sont rangées et nous attendons la navette. Les valises sont fermées et les affaires propres pour ce soir sont préparées.
Aujourd’hui est notre dernière journée de ski alors on va TOUS en profiter un MAX !!!
10h20 : On est tous prêts!
Aujourd’hui c’est passage des degrés de ski. C’est jour d’examen.
_ » Monsieur, est-ce que ça compte pour la moyenne ? »
12h53 : Plus tôt dans ma matinée :
Ce matin, les 4 groupes de débutants ont passé leurs degrés. Nous aurons les résultats ce soir à 17h lorsque les moniteurs viendront leur remettre leurs récompenses au Chalet. Les meilleurs, les groupes 5 et 6, qui skient habituellement avec nous, vont passer leur examen cet après-midi. Les 4 moniteurs sont d’accord, et en contrepartie, nous prenons avec nous, deux des quatre groupes de débutants.
13h30 : Dans une demi-heure, la reprise.
14h00 : Reprise…
16h02 : Pour le dernier jour, pour la dernière descente, les six groupes de skieurs, des étoilés aux flocons, tous descendent les pistes rouges ou bleues jusque tout en bas de la station.
Nous attendons encore un groupe pour rejoindre la navette qui doit nous prendre à 16h30.
17h08 : Les moniteurs sont venus au chalet pour la remise des médailles.
Nous ne dévoilerons pas ici le palmarès. C’est à eux que reviendra le plaisir de vous l’annoncer.
17h40 : Les médailles sur la poitrine, ils remontent dans les chambres pour se changer et fermer les valises.
18h40 : regroupement de toutes les valises dans la salle Pleney.
18h45 : À un quart d’heure de passer à table, l’effervescence est palpable. C’est le moment où tout bascule. L’instant où on se rend compte qu’une semaine inoubliable se termine et où la joie de rentrer chez soi prend progressivement le dessus.
20h14 : Le départ approche… Les tableaux noirs de la salle des valises s’ornent de messages…
❄❄❄
Le retour heure par heure…
21h39 : Le Yéti de bord et son équipage sont heureux de vous accueillir à bord de leurs autocars de la compagnie Saint-Victrice. Nous vous rappelons qu’il est strictement interdit de fulminer à bord et que vos ceintures doivent rester attachées pendant toute la durée de notre voyage. Nous sommes actuellement en phase de descente sur Cluses que nous devrions atteindre dans quelques instants.
Nous vous prions d’excuser le retard pris au moment du départ qui devrait avoir un léger impact sur notre heure d’arrivée. Nous ne manquerons pas de vous préciser ultérieurement, avec un maximum de précision, notre heure d’arrivée sur le parking du collège, demain samedi au matin. Pour le moment, notre estimation vous garantit une petite heure de sommeil en plus et nous met à Bihorel aux alentours de 7 heures et demi. Si j’osais, je vous dirais que nous vous offrons ainsi de rattraper cette nuit, l’heure de sommeil que vous perdrez demain en raison du passage à l’heure d’été. 😄
22h38 : Nous voici sur l’autoroute A40. Aucun incident de régurgitation à signaler durant la descente. Quels pros, ces chauffeurs!
Derrière nous, très peu de bruit. On jurerait qu’ils dorment.
23h50 : Derrière nous, dans la cabine, seules deux ou trois conversations sont encore perceptibles. Toutes les lumières sont éteintes et presque tous les rideaux sont tirés.
Nous passons l’échangeur de Saint-Martin-du-Frêne. La route est sèche, le ciel est étoilé, la température intérieure est de 20 degrés et notre vitesse de croisière est de 90 km/h.
Samedi, 00h47 : Après une pause pipi-gasoil d’une vingtaine de minutes et quelques kilomètres de route, nous passons au large de Bourg-en-Bresse. Les Petits se sont réveillés mais ils semblent se rendormir doucement les uns après les autres.
1h10 : Jonction avec l’A6 à Macon-Nord. Nous roulons plein nord vers Paris.
Bon. Je suppose que beaucoup rentre vous dorment déjà… De nombreux autres sont sur le point de s’y résoudre… Permettez-moi par conséquent de fermer les yeux quelques instants. Morphée et moi vous donnons rendez-vous au prochain arrêt-pipi. À plus tard dans l’car.
2h30 : Nous quittons à l’instant l’aire de Beaune-Mercueil où nous venons de terminer une pause de 30 minutes. 34 dans le car n°1 plus 33 dans le car n°2, le compte est bon.
4h04 : Pause à Auxerre, aire de Venoy-Soleil Levant.
5h14 : Nemours, aire de Darvault. Deux chauffeurs « tout neufs » prennent la relève pour terminer le voyage et nous amener à bon port. En cabine, plus un seul bruit. Pas même un ronflement à part celui du moteur qui nous permet de concerver une température de chauffage confortable.
5h37 : Au moment où nous repartons, quelques enfants au sommeil léger murmurent derrière nous puis très rapidement, retournent dans leurs rêves probablement remplis de pistes enneigées. Dehors, vers l’Est, une pâle lueur éclaire l’horizon.
Le GPS de notre nouvelle équipe de pilotes nous annonce une arrivée à Bihorel vers 8h30. Nous ne manquerons pas d’actualiser cet horaire au fur et à mesure de notre avancée vers la maison.
6h35 : Paris, porte d’Orléans. Le jour se lève, en haut des tours…
Quelques têtes aussi se lèvent et réapparaissent au-dessus des dossiers des fauteuils. Le périph’ est fluide… Tout roule.
7h15 : Mante-la-Jolie. Barrière de péage de Buchelay. Le passage de Paris, une formalité… La forêt de Marly, très facile…
7h41 : Péage de Heudebouville.
8h00 : Boulevard industriel de Sotteville. On y est…😜
Alors que nous sommes sur le point d’arriver il est temps pour moi de clôturer l’écriture de cette épopée alpine des 67 enfants que vous nous avez confiés.
Monsieur Pichou notre Grand-Manitou des Neiges, Madame Baudrillard, Madame Grancher-Bligny, Monsieur Oural, Monsieur Michel et moi même, vous remercions pour la confiance que vous nous avez temoignée en laissant partir vos enfants avec nous. Nous vous les ramenons pleins de souvenirs et de coup de soleil, et à peine un peu plus fatigués que dimanche dernier. Nous vous souhaitons un excellent week-end remplis de récits épiques.
Fin.
Arrivée à Bihorel samedi matin
environ 8h30
estimation faite le 30/03 à 5h45
🐧🐧🐧 🐧🐧🐧
De votre envoyé spécial Yéti XIV, en direct du car n°1 sur le chemin du retour.