Journal d’une cure de montagne.
Sixième journée : Vendredi

Vue depuis notre chalet à 7h26.
7h30 : Lumières. _ » Réveil ! »
9h30 : Tout va de plus en plus vite. Les chambres sont rangées et nous attendons la navette. Les valises sont fermées et les affaires propres pour ce soir sont préparées.

Les 67 Petits Skieurs Normands sont tous opérationnels.

Dans la navette de 9h40.
Aujourd’hui est notre dernière journée de ski alors on va TOUS en profiter un MAX !!!
10h20 : On est tous prêts!

_ « On vous attend, les monos! »
Aujourd’hui c’est passage des degrés de ski. C’est jour d’examen.
_ » Monsieur, est-ce que ça compte pour la moyenne ? »
12h53 : Plus tôt dans ma matinée :

Sur un écran plus grand, vous devriez pouvoir compter 11 verts.

Le Mont Blanc en ligne de mire.

Le Merveilleux existe, nous l’avons rencontré.

Bon appétit !
Ce matin, les 4 groupes de débutants ont passé leurs degrés. Nous aurons les résultats ce soir à 17h lorsque les moniteurs viendront leur remettre leurs récompenses au Chalet. Les meilleurs, les groupes 5 et 6, qui skient habituellement avec nous, vont passer leur examen cet après-midi. Les 4 moniteurs sont d’accord, et en contrepartie, nous prenons avec nous, deux des quatre groupes de débutants.
13h30 : Dans une demi-heure, la reprise.
14h00 : Reprise…

Les flocons descendent une bleue.

Pause…

Et on remonte…
16h02 : Pour le dernier jour, pour la dernière descente, les six groupes de skieurs, des étoilés aux flocons, tous descendent les pistes rouges ou bleues jusque tout en bas de la station.
Nous attendons encore un groupe pour rejoindre la navette qui doit nous prendre à 16h30.

Ça y est… Ça fait 67.
17h08 : Les moniteurs sont venus au chalet pour la remise des médailles.

Les 67 récipiendaires et les 4 moniteurs.
Nous ne dévoilerons pas ici le palmarès. C’est à eux que reviendra le plaisir de vous l’annoncer.

Les médailles, c’est à l’aise !!!
17h40 : Les médailles sur la poitrine, ils remontent dans les chambres pour se changer et fermer les valises.
18h40 : regroupement de toutes les valises dans la salle Pleney.

Si tout n’est pas encore là, il ne doit pas manquer grand-chose.
18h45 : À un quart d’heure de passer à table, l’effervescence est palpable. C’est le moment où tout bascule. L’instant où on se rend compte qu’une semaine inoubliable se termine et où la joie de rentrer chez soi prend progressivement le dessus.

Le plaisir d’être ensemble. La joie des jeux en extérieur.

Le menu préféré des enfants.
20h14 : Le départ approche… Les tableaux noirs de la salle des valises s’ornent de messages…
❄❄❄
Le retour heure par heure…
21h39 : Le Yéti de bord et son équipage sont heureux de vous accueillir à bord de leurs autocars de la compagnie Saint-Victrice. Nous vous rappelons qu’il est strictement interdit de fulminer à bord et que vos ceintures doivent rester attachées pendant toute la durée de notre voyage. Nous sommes actuellement en phase de descente sur Cluses que nous devrions atteindre dans quelques instants.

Non, ce nest pas un feu d’artifice… C’est Cluses by night… Temps de pause 0,5 seconde.
Nous vous prions d’excuser le retard pris au moment du départ qui devrait avoir un léger impact sur notre heure d’arrivée. Nous ne manquerons pas de vous préciser ultérieurement, avec un maximum de précision, notre heure d’arrivée sur le parking du collège, demain samedi au matin. Pour le moment, notre estimation vous garantit une petite heure de sommeil en plus et nous met à Bihorel aux alentours de 7 heures et demi. Si j’osais, je vous dirais que nous vous offrons ainsi de rattraper cette nuit, l’heure de sommeil que vous perdrez demain en raison du passage à l’heure d’été. 😄
22h38 : Nous voici sur l’autoroute A40. Aucun incident de régurgitation à signaler durant la descente. Quels pros, ces chauffeurs!
Derrière nous, très peu de bruit. On jurerait qu’ils dorment.
23h50 : Derrière nous, dans la cabine, seules deux ou trois conversations sont encore perceptibles. Toutes les lumières sont éteintes et presque tous les rideaux sont tirés.
Nous passons l’échangeur de Saint-Martin-du-Frêne. La route est sèche, le ciel est étoilé, la température intérieure est de 20 degrés et notre vitesse de croisière est de 90 km/h.
Samedi, 00h47 : Après une pause pipi-gasoil d’une vingtaine de minutes et quelques kilomètres de route, nous passons au large de Bourg-en-Bresse. Les Petits se sont réveillés mais ils semblent se rendormir doucement les uns après les autres.
1h10 : Jonction avec l’A6 à Macon-Nord. Nous roulons plein nord vers Paris.
Bon. Je suppose que beaucoup rentre vous dorment déjà… De nombreux autres sont sur le point de s’y résoudre… Permettez-moi par conséquent de fermer les yeux quelques instants. Morphée et moi vous donnons rendez-vous au prochain arrêt-pipi. À plus tard dans l’car.
2h30 : Nous quittons à l’instant l’aire de Beaune-Mercueil où nous venons de terminer une pause de 30 minutes. 34 dans le car n°1 plus 33 dans le car n°2, le compte est bon.
4h04 : Pause à Auxerre, aire de Venoy-Soleil Levant.
5h14 : Nemours, aire de Darvault. Deux chauffeurs « tout neufs » prennent la relève pour terminer le voyage et nous amener à bon port. En cabine, plus un seul bruit. Pas même un ronflement à part celui du moteur qui nous permet de concerver une température de chauffage confortable.
5h37 : Au moment où nous repartons, quelques enfants au sommeil léger murmurent derrière nous puis très rapidement, retournent dans leurs rêves probablement remplis de pistes enneigées. Dehors, vers l’Est, une pâle lueur éclaire l’horizon.
Le GPS de notre nouvelle équipe de pilotes nous annonce une arrivée à Bihorel vers 8h30. Nous ne manquerons pas d’actualiser cet horaire au fur et à mesure de notre avancée vers la maison.
6h35 : Paris, porte d’Orléans. Le jour se lève, en haut des tours…
Quelques têtes aussi se lèvent et réapparaissent au-dessus des dossiers des fauteuils. Le périph’ est fluide… Tout roule.
7h15 : Mante-la-Jolie. Barrière de péage de Buchelay. Le passage de Paris, une formalité… La forêt de Marly, très facile…
7h41 : Péage de Heudebouville.
8h00 : Boulevard industriel de Sotteville. On y est…😜
Alors que nous sommes sur le point d’arriver il est temps pour moi de clôturer l’écriture de cette épopée alpine des 67 enfants que vous nous avez confiés.
Monsieur Pichou notre Grand-Manitou des Neiges, Madame Baudrillard, Madame Grancher-Bligny, Monsieur Oural, Monsieur Michel et moi même, vous remercions pour la confiance que vous nous avez temoignée en laissant partir vos enfants avec nous. Nous vous les ramenons pleins de souvenirs et de coup de soleil, et à peine un peu plus fatigués que dimanche dernier. Nous vous souhaitons un excellent week-end remplis de récits épiques.

Merci
Fin.
Arrivée à Bihorel samedi matin
environ 8h30
estimation faite le 30/03 à 5h45
🐧🐧🐧 🐧🐧🐧
De votre envoyé spécial Yéti XIV, en direct du car n°1 sur le chemin du retour.