virus
INFORMATION SUR LA VACCINATION CONTRE LE VIRUS H1N1
GRIPPE A
Fiche d’information sur la vaccination destinée aux parents des enfants scolarisés en collège ou en lycée La France est confrontée à une pandémie grippale due à un virus de la famille A/H1N1 mais qui est un nouveau virus.
I – COMMENT SE PROPAGE LA NOUVELLE GRIPPE A(H1N1)2009 ? Les modes de transmission du virus A(H1N1)2009 sont les mêmes que ceux des virus responsables de la grippe saisonnière : • dissémination aérienne essentiellement (toux, éternuement ou postillons) ; • contact direct avec une personne infectée (embrassade, poignée de mains) ; • contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade
II – LES SIGNES CLINIQUES Les symptômes de la grippe due au virus A(H1N1)2009 sont comparables à ceux de la grippe saisonnière : début brutal, fièvre supérieure à 38°C ou courbature ou fatigue et douleurs musculaires, toux ou difficulté à respirer. Des formes moins typiques ou des formes graves peuvent être observées. Si votre enfant présente ces signes, il doit consulter le médecin qui le suit.
III – POURQUOI FAIRE VACCINER VOTRE ENFANT CONTRE LA GRIPPE A(H1N1)2009 ? Les mesures d’hygiène sont une première barrière à la contagion (hygiène des mains, isolement, distance de sécurité, port de masque…). La vaccination est cependant la mesure médicale la plus efficace pour protéger durablement votre enfant contre la maladie. Elle permet aussi : • de réduire la circulation du virus dans la population ; • de limiter le nombre de cas ; • de diminuer le nombre de complications chez les personnes grippées. Cette vaccination n’est pas obligatoire mais est fortement conseillée. Elle est proposée uniquement avec des vaccins ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), dans les mêmes conditions de sécurité que celles appliquées pour l’utilisation des autres vaccins. Les études cliniques et l’évaluation de ces vaccins ont été réalisées conformément aux exigences habituelles requises pour les médicaments et les vaccins.
IV – LA VACCINATION EN PRATIQUE Des séances de vaccination seront organisées dans les collèges et lycées. Au préalable, le directeur de l’établissement vous communiquera, par l’intermédiaire de votre enfant, un formulaire de consentement et une fiche médicale individuelle. Le formulaire de consentement vous permet d’autoriser ou de refuser la vaccination de votre enfant. Celui-ci ne sera vacciné qu’avec votre accord. Quelle que soit votre décision, le formulaire de consentement devra être retourné, dûment rempli et signé, au directeur de l’établissement où est scolarisé votre enfant, avant la vaccination.
Si vous souhaitez faire vacciner votre enfant, vous remplirez également la fiche médicale individuelle, en veillant à répondre le plus précisément possible à toutes les questions. Le jour de la séance de vaccination, vous remettrez cette fiche à votre enfant, ainsi que, dans la mesure du possible, son carnet de santé, afin qu’il les présente au médecin de l’équipe de vaccination. Le médecin de l’équipe de vaccination, après avoir vérifié votre consentement, analysera, en présence de votre enfant, la fiche médicale individuelle ainsi que son carnet de santé. Il prescrira la vaccination, en précisant la dose adaptée à l’âge de l’enfant, ou vous informera des raisons du report de la vaccination ou d’une contre-indication définitive. Le médecin ou l’infirmier(e) lui administrera le vaccin sur la base des recommandations officielles, dans le muscle deltoïde (dans le haut du bras). Selon l’avis des autorités de santé, un rappel pourra éventuellement lui être administré, après un intervalle d’au moins trois semaines. Cas particulier : si votre enfant est majeur, c’est à lui de décider s’il souhaite ou non se faire vacciner. Il informera le directeur de l’établissement de sa décision de se faire ou non vacciner afin que celui-ci puisse organiser les séances de vaccination.
V – LES CONTRE INDICATIONS => Contre indications temporaires entraînant le report de la vaccination :
Si votre enfant a une infection ou présente une température supérieure à 38°C, sa vaccination sera reportée de quelques jours (comme pour tous les vaccins). Une infection bénigne comme un rhume n’est pas une contre-indication.
Fiche d’information sur les vaccins
Fiche d’information sur les vaccins contre le virus A(H1N1)2009 La vaccination contre le virus A(H1N1)2009 est proposée uniquement avec des vaccins ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans les mêmes conditions de sécurité que les autres vaccins. Les études cliniques et l’évaluation de ces vaccins ont été conduites selon les procédures réglementaires habituelles pour les médicaments et les vaccins.
I – LES DIFFERENTS VACCINS DISPONIBLES EN FRANCE (ou qui font l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché – AMM) Nom du vaccin (laboratoire) Autorisation de mise sur le marché (AMM) Type de vaccin Celvapan ® (Baxter) AMM virion entier inactivé, non-adjuvé Focetria ® (Novartis) AMM antigène de surface et contenant un adjuvant : MF59 Pandemrix ® (GSK) AMM fragmenté et contenant un adjuvant : ASO3 Panenza ® (Sanofi-Pasteur) AMM fragmenté, non-adjuvé Depuis le début de la campagne de vaccination en France, le vaccin utilisé est le vaccin Pandemrix du laboratoire GSK. Un autre vaccin devrait être disponible ultérieurement, une fois l’AMM acquise. Il s’agit d’un vaccin du laboratoire Sanofi-Pasteur, fragmenté et contenant un adjuvant (AFO3) et dénommé Humenza.
II – DE QUOI SE COMPOSENT LES VACCINS ? Les vaccins comprennent, selon les cas, des virus entiers inactivés, des fragments du virus ou des antigènes de surface qui vont induire une réponse immunitaire capable de protéger l’individu contre l’infection naturelle ou d’en atténuer les conséquences. Les autres composants éventuels sont les adjuvants qui stimulent la réaction immunitaire induite par les vaccins et les conservateurs (thiomersal) qui évitent le développement de bactéries lors de la manipulation des flacons multidoses. D’autres composés ayant été utilisés lors du processus de fabrication du vaccin peuvent se retrouver à l’état de traces.
III – QU’EST CE QU’UN ADJUVANT ? Les adjuvants ont été introduits dans certains vaccins afin d’améliorer la réponse immunitaire des personnes vaccinées. Les adjuvants permettent également d’induire une protection contre les virus devenus légèrement différents du virus l’initial (mutants). Les adjuvants utilisés dans les vaccins contre le virus A(H1N1)2009 contiennent des squalènes (MF-59-Novartis, ASO3-GSK, AFO3 Sanofi-Pasteur). Ce sont des substances organiques naturelles contenues dans de nombreuses plantes (olives, céréales…) et également fabriquées par les animaux et les humains au cours de la synthèse naturelle du cholestérol.
IV – QU’EST CE QUE LE THIOMERSAL ? Le thiomersal est un composé qui est utilisé de longue date comme conservateur dans les médicaments, et en particulier dans les vaccins. Il est présent dans les flacons multidoses pour empêcher la prolifération bactérienne.
Il s’agit de la substance la plus souvent utilisée dans le monde, la plus efficace contre les contaminations, et la mieux étudiée. Aux doses utilisées, il n’y a aucun effet indésirable rapporté (rapport OMS) Le lien entre le thiomersal et d’hypothétiques troubles neurologiques n’a pas été confirmé par les nombreuses études réalisées.
V – QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS DE LA VACCINATION ? Comme tous les médicaments, les vaccins sont susceptibles de provoquer des effets indésirables. Les effets indésirables des vaccins contre le virus A(H1N1)2009 sont semblables à ceux observés avec le vaccin grippal saisonnier. Effets indésirables fréquents : Rougeur, gonflement ou douleur au point d’injection, ecchymoses ou durcissement de la peau au point d’injection, fièvre, malaise, fatigue, maux de tête, transpiration accrue, frissons, symptômes analogues à ceux de la grippe, douleurs musculaires, douleurs aux articulations. Ces effets secondaires disparaissent généralement sans traitement en 1 à 2 jours. S’ils persistent, consultez votre médecin traitant. Si l’un des effets indésirables ci-dessous se produit, veuillez en informer immédiatement votre médecin traitant : Effets indésirables peu fréquents : Réactions cutanées généralisées, incluant un urticaire.
Effets indésirables rares : Réaction allergique pouvant induire une baisse importante de la pression artérielle qui, si elle n’est pas traitée, peut conduire à un choc. Les médecins connaissent ce risque et disposent de traitements d’urgence pour réagir face à ces situations. Effets indésirables très rares : Vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins pouvant se traduire par des éruptions cutanées, des douleurs articulaires et des problèmes au niveau du rein). Troubles neurologiques tels qu’encéphalomyélite (inflammation du système nerveux central), névrite (inflammation des nerfs) et un type de paralysie connu sous le nom de syndrome de Guillain-Barré. Des compléments d’informations sont accessibles sur : Le site du ministère de la santé et des sports : http://www.sante-sports.gouv.fr/grippe Le site de l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé : http://www.afssaps.sante.fr Le site de l’institut de veille sanitaire : http://www.invs.sante.fr