Les 5⁰ au Mont-Saint-Michel
JOUR 1
8h46 : Quelle ponctualité ! Nous partons à l’heure prévue… Nous, ce sont 53 élèves et 5 accompagnateurs au 2⁰ étage, 20 élèves, deux accompagnateurs et un chauffeur au rez-de-chaussée.
L’embarquement s’est bien passé. Les valises sont bien calées dans la soute, les 80 ceintures sont bouclées en cabine et la température à bord est bonne.
Les élèves des trois classes de 5⁰ de l’Institution Saint-Victrice sont en chemin pour une aventure de deux jours sur la route du Mont-Saint-Michel.
10h00 : Quelques instantanés à bord…
10h45 : 30 minutes de pause et nous repartons. Oui, rassurez-vous ! Nous les avons comptés. Ils sont bien 73 à bord 🙂 Le brouillard est désormais totalement levé et le soleil montre le bout de ses rayons. L’autoroute est bien dégagée. Le thermomètre extérieur affiche 14⁰C, l’horloge intérieur affiche 11h01 et le car affiche complet, donc tout est parfait.
12h40 : Première étape de notre périple normand, l’abbaye de Hambye. Avant d’entamer la visite de ce vestige bénédictindu XII⁰ siecle, nous allons avaler nos casse-croûtes et vider nos gourdes. Température extérieure 17⁰. Pas de précipitations !… À taaaaaable ! Une belle et vaste pelouse nous servira de nappe.
Ah non. Finalement c’est dans la grange.
13h36 : En attendant les départs de la visite.
16h45 : Nous voilà sortis de la zone blanche de Hambye. Enfin du réseau pour vous transmettre deux ou trois clichés (ou quatre …) de notre site médiéval.
16h57 : Première vision du Mont-Saint-Michel depuis notre car… Si. Cherchez bien !
Bientôt notre gîte !
17h26 : Saint-Jean-le-Thomas. L’Étoile de la Mer… Le car est garé pour la nuit. Terminus du jour. Nous voilà tous rarivés à bon port…

Notre bâtiment. Trois étages de chambres.
Vous le voyez ?! Tout au fond !!!
18h25 : L’atelier douche se termine… Dans 35 minutes le dîner.
18h50 : On joue encore au chat 😺
19h00 : Dîner
20h30 : Briefing… Et au lit.
Bonne nuit à tous et à demain. Réveil à 6h40.
CE FUT LE PREMIER JOUR.
JOUR 2
7h52 : Bonjour à tous les pèlerins. Ici les 73 petits et les 7 grands se préparent. Le petit déjeuner est sur le point de se terminer… Les valises et les sacs sont déjà dans le car.
D’ici une dizaine de minutes, nous rallierons les Genêts, point de départ de notre traversée de la baie, à pieds. Nus…. Les pieds, bien entendu !
8h32 : Nous arrivons sur place. Départ imminent des Pèlerins Victriciens. Nous accueillons nos Guides. Pour des photos, vous devrez être patients : Réseau aléatoire, rush hours, concentration sur un environnement parfois exigeant…

Perception du pique-nique.

Briefing : Nos guides nous expliquent tout.

Et c’est parti.

Le Mont-Saint-Michel

On y est presque…
13h02 : Pieds rincés, vêtements changés, pique-nique avalé… Ils sont tous partis (ou presque) à l’assaut du Mont qu’ils ne finissaient pas d’approcher ce matin.
14h03 : Nous reprenons la route de Bihorel. Dans un effort accompli comme si c’était le dernier, nous avons regagné nos fauteuils et nous y avons déposé notre fatigue. Alors que nous faisons route le long de la baie, nous apercevons encore cette pyramide normande vers laquelle nous avons pérégriné toute la matinée.
Nous en profitons pour lui dire au-revoir, à travers les vitres du car. Le calme qui règne dans notre vaisseau est la preuve, je pense, que les 7 km parcourus pieds nus, dans la vase et les sables tantôt durs et tantôt mouvants, auront eu raison de nos 73 petits pèlerins.
14h46 : Notre progression et les conditions de circulation sont bonnes. Nous roulons sur l’autoroute A84 en direction de Caen et nous contournons actuellement Villedieu-les-Poêles. Notre vitesse de croisière est de 100 kilomètres par heure, la température extérieure est de 17⁰C et la chaussée est sèche, archisèche.
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BONUS
« Je me meus » dit le sable. « Oh la vache ! » disent les élèves.
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Selon nos dernières estimations, nous devrions atteindre les terres bihorélaises sans trop de retard sur l’heure prévue. Nous avons passéCaen sans problème. Ce sont les derniers kilomètres qui seront décisifs. La traversée de l’agglomération rouenaise reste toujours incertaine, de sorte que si retard il y a, il ne serait constaté que dans les dernières minutes.
Disons pour résumer qu’une arrivée peu après 17h30 reste possible et qu’une arrivée peu avant 18h n’est pas impossible. 🙂
16h45 : Après une dernière pause technique (vidange des vessies et graissage des gosiers), nous attaquons la dernière ligne droite.

Poussés par un alizé, nous ne pouvons qu’être à l’heure.
17h25 : Il semblerait que peu avant 18h soit une estimation réaliste.
Il est temps pour moi de conclure cette histoire…
Ils revinrent heureux et eurent beaucoup de plaisir à conter leurs aventures à leurs familles.
À tout de suite !
De votre immergé spécial P. Nivon,
quelque part entre Bihorel et le Mont-Saint-Michel.