R, lundi 27 novembre
Duisbourg et Essen Oberhausen
Saison 11, épisode 2
8h16 : Depuis quelques dizaines de minutes les élèves de la Sophie-Scholl-Gesamtschulle et les « Petits Français » franchissent la porte du hall. Nos 40 énergumènes s’arrêtent et se regroupent dès le pas franchi. Lorsque nous arrivons, Monsieur G. et moi, Madame L. attend déjà au milieu d’un groupe d’une vingtaine d’élèves.
Rassemblement dans le hall.
8h20 : Driiiiiing… Direction le bout du couloir, la cage d’escalier, deux étages plus haut, la bibliothèque… 36, 37, 38, … Ah! Il en manque deux…
8h25 : M. Sanchez Martinez, directeur de la Sophie-Scholl-Gesamtschulle nous fait l’honneur d’un discours pour nous accueillir dans son établissement.
Un accueil toujours très amical.
C’est l’occasion de lui remettre les petits cadeaux de notre Institution de la part de M. Tamarelle.
8h41 : … 39 et 40! Ça y est, nous sommes au complet. Mais nous n’étions pas inquiets une seule seconde.
… et deux qui font quarante!
C’est maintenant le moment du débriefing. Monsieur G. interroge les enfants pour leur faire raconter, et ainsi partager entre eux, leurs expériences de la veille au soir. À part un ou deux très légers malentendus très rapidement dissipés hier soir, les récits sont très enjoués.
9h13 : Ouverture de la banque.
Deutsche Bank
9h52 : En route, direction Duisbourg.
La pluie?… Oh, on s’y fait!
À un peu plus d’une heure de car de Remscheid, le Landschaftspark et ses activités nombreuses et variées nous attendent.
11h00 : Duisbourg est en vue. Avec une circulation aussi fluide que les précipitations, nous atteignons notre destination alors que le car entier reprend en chœur une chanson issue de la clé USB de M. G.
11h09 : Débarquement .
12h30 : Fin de la visite.
En haut, en bas, à droite, à gauche… Des « toyos » partout! (Mme L. appréciera :-)
C’est exactement ici que la fonte coulait des hauts-fourneaux.
Un peu d’exercice… L’occasion de nous réchauffer.
Les élèves de 4° d’un côté, les 3° de l’autre, les deux groupes ont arpenté un site chargé d’histoire, un haut lieu de la sidérurgie allemande de la Rhur. Bien qu’ils soient éteints, les hauts-fourneaux nous ont raconté les histoires d’hommes et de femmes qui ont fabriqué, parfois au péril de leur vie, la matière première d’une industrie automobile.
12h52 : En route.
Ici aussi, parfois, le ciel est gris.
Très léger changement de programme. Compte-tenu des conditions météorologiques, le Marché de Noël qui fera l’objet de notre intérêt sera celui de Oberhausen. La raison, la proximité d’un très grand centre commercial, CentrO, qui nous permettra de nous mettre à l’abri et d’apprécier notre pique-nique, les pieds et la tête au sec et au chaud.
13h24 : Le temps est venu de les lâcher pour leur temps libre. Bon appétit à tous.
Dans les allées du marché de Noël.
– « Rendez-vous ici, à 15h15! »
De temps en temps, au détour d’une allée…
15h21 : Lorsque nous arrivons au point de rendez-vous tout le monde est là. Ils nous attendent très sagement.
15h51 : Brrrrrrr !… Enfin au chaud ! La température dans le car est de 21°, c’est juste une quinzaine de plus que la température extérieure. Ils étaient tous très bien emmitouflés dans leurs manteaux et leurs écharpes, si bien que nous ne devrions pas déplorer de dommages collatéraux dûs au froid.
D’ici une petite heure de route, nous devrions pouvoir confier nos 40 « Marmots » à leurs familles.
17h00 : Fin de la première journée. Très bien passée malgré une météo qu’il a fallu parfois combattre.
Les familles sont là qui les récupèrent les uns après les autres. Certains rentrent en bus, mais leurs correspondants sont là pour les accompagner. Ça y est, le dernier vient de partir.
Il est 17h17. Il est temps pour moi de prendre congé en vous souhaitant une bonne nuit et vous donnant rendez-vous dès demain aux aux aurores.
De votre envoyé spécial, Herr Ni von Patrick, en direct d’Outre-Rhin.
