Les CP et les émotions …

Mes émotions
La peur :
J’ai peur souvent la nuit. J’ai des peurs qui s’installent et d’autres qui repartent. J’ai eu peur des serpents, des loups, des gros chats…
J’imaginais que le loup venait par un puits spécial qui arrivait direct dans ma chambre, sous le lit. Il préparait une invention pour me transpercer.
Si je ne mettais pas ma couverture ou mes chaussettes, un gros serpent venait me manger les pieds.
Quand j’ai peur, je veux être à côté de mes parents, je les appelle. Je suis inquiet, ça tourne dans ma tête.
L’inquiétude :
Quand je suis tout seul, quand je regarde certains dessins animés, quand je me mets dans une situation stressante. Je me mets en sueur.
Quand mon petit frère pleure beaucoup. J’ai peur qu’il ne respire plus. Je n’aime pas, c’est désagréable. Alors je chante, sans m’en rendre compte.
La colère :
Quand mes parents m’énervent, par exemple quand ils me demandent de faire moins de bruits, de moins bouger, quand ils gagnent au Uno. J’ai envie de mettre « une bonne raclée ». Je crie.
Le dégoût :
Les araignées, les vers de terre, les cloportes me dégoûtent. J’ai envie de ne plus les voir, mais eux ils s’en fichent !
La joie :
A la naissance de mon petit frère, quand j’ai entendu que Maman était enceinte, quand j’étais avec Lolotte (ma chienne), quand j’ai des jouets que j’attends depuis longtemps, quand Papa a « construit » ma chambre, qu’il a installé un site de dessins-animés sur la télé, quand Maman m’aide à ranger mes jouets, à écrire des histoires.
Ça me fait une sensation que je ne peux pas décrire. Je me sens en liberté.
La tristesse :
Quand je pense à Lolotte. Je pleure. Ça me fait du bien.
Quand mes amis m’énervent ou me blessent. J’ai envie de partir alors que je les aime. Je suis triste de les laisser.
L’excitation :
Le soir, je suis tout excité. Même si je me suis défoulé dans la journée.
Je ne tiens pas en place, je ne contrôle plus mon corps. Je suis allongé sur la table, assis à l’envers sur le fauteuil, je tombe, je me cogne !
La fierté :
Quand je fais rire mon frère, quand mes parents me disent que je m’en occupe bien, quand je réussis mon travail, je suis fier.
Ça me fait du bien, je me sens à l’aise.