Claude Gueux, par Aurore et Gandhi
CLAUDE GUEUX, PAR AURORE ET GANDHI
Claude Gueux est un roman de Victor Hugo paru en 1834. Assez court, il dénonce les conditions de vie des détenus et la disproportion des délits et peines au XIXème siècle.
Contexte
L’histoire se déroule à Paris au XIXème siècle. Le personnage évolue dans un milieu impécunieux.
Personnage
Le personnage principal se nomme Claude Gueux. C’est un homme globalement droit mais qui a été amené à voler afin de nourrir sa famille (sa fille et sa maîtresse).
Résumé
Claude Gueux, vivant avec sa fille et sa maîtresse, est un ouvrier assez pauvre. Un jour, il est amené à voler pour nourrir sa famille. Cet acte le fait condamner à cinq ans de prison, à la maison centrale de Clairvaux, le jour à l’atelier et la nuit au cachot. Claude croise le chemin du directeur de l’atelier peu après le début de sa pénitence. Ce dernier est un homme autoritaire et fort hostile au malheureux Claude, en raison de sa popularité auprès des autres détenus.
Claude sympathise avec un prisonnier en particulier, Albin. Celui-ci partage avec lui sa ration quotidienne, car Claude a un appétit d’ogre.
Un jour, au vif déplaisir de Claude, le directeur de la prison décide mesquinement de changer Albin de quartier. Notre protagoniste supporte difficilement cette épreuve et implore le directeur de lui rendre son ami, mais celui-ci reste intransigeant et sanctionne même le détenu pour sa soi-disant insolence. Claude, éperdu, se procure une hache et prend ses ciseaux – qui sont tout ce qui lui reste de sa bien-aimée – et, lors de sa rencontre habituelle avec le directeur, il lui soumet une toute dernière fois sa requête. Celui-ci refuse encore ; Claude le met en garde, puis lui assène cinq violents coups de hache meurtriers, avant de tenter de se suicider avec ses ciseaux, en vain.
Puis il est jugé pour son crime et condamné à mort.
Claude est exécuté quelques jours plus tard.
Analyse
Claude Gueux est un homme intelligent, mais qui n’a malheureusement pas ou très peu eu accès à l’éducation. En effet l’incapacité à s’exprimer – due au manque d’éducation – dans des situations délicates peut conduire certaines personnes à la violence physique comme ultime solution aux problèmes. Condamner à la peine de mort des gens qui n’ont pas forcément, à cause de la pauvreté, eu les mêmes chances dans la vie que d’autres est cruel. Le livre est donc également un plaidoyer contre la peine de mort.
Critique
²Ce livre nous a plu car il est facile à lire – bien que le vocabulaire soit très recherché – et assez court. La puissance du style de Victor Hugo rend son plaidoyer très efficace. De plus, il montre qu’il ne faut pas condamner trop vite quelqu’un sans connaître son histoire, son passé.
Aurore Martin et Gandhi Pinto de Moura Fontes