Entretien avec Isabelle, AESH, par Paul
ENTRETIEN AVEC ISABELLE VIVENS, AESH EN 6B
Pourquoi avez vous choisi le métier AESH (Accompagnante aux élèves en situation de handicap) ?
J’ai choisi ce métier parce que j’ai deux enfants et je me suis toujours intéressée au handicap à l’école.
Depuis quand travaillez-vous en tant qu’AESH au collège Saint Victrice ?
C’est ma troisième année
Pour vous, AESH, c’est quoi ?
C’est avant tout apporter de l’aide aux enfants qui en ont besoin, par une aide physique (il m’est déjà arrivé de m’occuper d’enfants handicapés physiquement) sinon c’est leur apporter une aide dans ce qu’ils font en classe.
De quel niveau de classe vous occupez-vous le plus ?
Dans toute ma carrière, ça a été la 6ème.
Pourquoi, à votre avis, les enfants ont-ils besoin de vous ?
Parce qu’il y a des enfants qui comprennent moins bien les consignes et ont besoin de quelqu’un pour les aider, parce que dans certains cas de handicap, les enfants ont des problèmes de concentration ou de comportement. Et souvent cela entraîne des problèmes de concentration. Mon métier consiste à les aider pour les consignes et puis apporter un support de confiance de façon à ce qu’ils puissent être posés et moins anxieux.
Pourquoi aimez-vous ce travail ?
J’aime ce travail parce qu’en général la relation qui est nouée avec les élèves dont je m’occupe est presque toujours bonne. Et puis je trouve que c’est valorisant pour moi de me dire que j’apporte de l’aide à des enfants qui en ont besoin.
Combien de temps travaillez-vous par semaine ?
Je fais des semaine de 26 heures.
Quel métier avez vous pratiqué avant AESH ?
Mon tout premier métier était factrice, pendant 25 ans. Puis j’ai travaillé à la Poste dans un service de ressources humaines.
Quelles études avait-vous faites pour être AESH ?
Le niveau requis pour être AESH, c’est le bac et je n’ai que mon bac.
Que faites-vous en dehors de votre travail ?
Je fais du théâtre entre autres. J’aime aussi écouter de la musique le cinéma et je m’occupe beaucoup de mes enfants.
Merci beaucoup Isabelle d’avoir répondu à toutes ces questions.
Paul GERALD